Premières vacances au ski en van en Haute-Savoie (74)

Cela fait presque parti de nos habitudes désormais, on se plante devant l’écran le jeudi tel un religieux devant KTO, on écoute scolairement tonton Castex (que je vois d’ailleurs beaucoup plus que mon tonton) et hop ! On fait nos bagages ! L’époque du confinement est bel est bien terminé, il n’y a plus que l’ombre de la rumeur qui plane désormais.

Direction pour une grande première pour notre Bubble ! La montagne. Il y a pas mal d’années que l’on observait les campings cars garés en stations, d’un coin de l’œil, en pensant : « mais qui sont ces fous pour venir à la montagne l’hiver dans un véhicule ? », et bien désormais ces fous ça sera nous ! Mais fort de nos dernières expériences dans la Manche et en Bretagne nous nous sommes équipés comme des experts : plaids, convecteur céramique soufflant, volet isotherme pare-brise, moquette au sol, bref, nous étions READY TO GO !

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Premières vacances au ski en van en Haute-Savoie (74)

La magie d’Annecy

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Premier spot avant les montagnes et non des moindres : Annecy et son lac magique qui borde les premiers pics savoyards. Le paysage est tellement magique, il nous épate à chaque fois. Nous étions déjà venus lors de notre premier périple en France avec un Camping car et déjà le charme avait opéré.

Cette fois nous avons opté pour les trottinettes au lieu des vélos. C’est que les équipements de ski prennent déjà pas mal de place alors nous ne voulions pas nous surcharger davantage. Et puis finalement la trottinette c’est limite plus pratique que le vélo. Elle se range facilement dans la soute, se gare n’importe où et l’on peut utiliser autant les pistes cyclables que les voies piétonnes (en descendant de la monture bien sur). Annecy est une ville qui a su mettre en valeur son paysage en permettant aux randonneurs comme aux cyclistes de faire le tour de son lac sans emprunter la route. Le petit regret, si on devait respecter notre statut de parisiens tatillon, la route n’est tout de même pas loin, et il y en a qu’une pour faire le tour du lac, alors elle est vite encombrée et le bruit, vite assourdissant.

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Les lieux à ne pas louper sont le coeur de la vieille ville, les jardins de l’Europe ou le parc Charles Bosson. On a une telle impression de vacances, de liberté, qu’il n’est pas rare de voir de nombreux badauds sans masque sur le visage (jeunes comme personnes âgées, car il ne faut pas croire que seuls les prépubères font la guerre au masque).

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La ville n’est pas forcément clémente avec les véhicules récréatifs, mais quand on voit le peu d’espace disponible on comprend pourquoi. Nous sommes donc assez chanceux de trouver une place de stationnement sur le seul parking à camping car situé à quelques centaines de mètres du centre-ville et gratuit qui plus est !

Cette escale nous a permis de faire la rencontre de collègues d’Agnès, l’inénarrable photographe Jérôme Morin et son acolyte Caroline de Fou d’images. Leur studio, situé en plein cœur d’Annecy, est à l’image du maitre des lieux, un repère de superbes images, farfelues, sophistiquées, une caverne aux merveilles en quelque sorte. Comme j’étais arrivé plus tard que les filles pour régler un petit problème de plomberie dans Bubble (au passage, pensez pendant l’hivernage de votre fourgon à bien vider le circuit d’eau pour éviter d’avoir à remettre les joints en place), il est venu dans la tête de ces magiciens de l’image une assez drôle de mise en scène. J’avoue que la séance photo fut l’une des plus drôles que j’ai vécue, je vous en parle dans quelques lignes.

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Direction La Clusaz

À notre arrivée sur la station on peut remarquer que le centre-ville est bondé ! Cette petite ville confirme les doutes que nous avions : La Clusaz c’est le repère des bobos ! Encore une fois, il est étonnant de voir que les règles ne sont pas respectées partout de la même manière : côté « pistes » pas de masque, côté « centre-ville », masque ! ça fait penser à la plage où tu dois penser à remettre ton t-shirt pour aller acheter une frite au foodtruck juste à côté.

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L’accueil du camping est chaleureux et bienveillant, ils acceptent même de bien vouloir troquer notre emplacement contre un autre plus adapté à nos besoins alors qu’ils sont plein. Vous me poserez la question : « Pourquoi un camping alors que vous pouvez vous poser n’importe où ? », et c’est une question très pertinente mais qui, je dois bien l’avouer, montre bien que vous ne connaissez pas les petits aléas de la vie dans un véhicule.

ski en van en Haute-Savoie

Première raison : l’énergie. En février, même par beau temps, le soleil se lève vers 8h30 et se couche vers 17h30. En montagne, le soleil n’atteint pas la vallée tout de suite et disparait très tôt derrière les montagnes. Alors avec un peu de chance, peu de nuage, un bon positionnement, tu peux t’en tirer pour 5h à 6h d’ensoleillement, soit 2 fois moins qu’en été. Cela a un impact important sur le panneau solaire et bien sur la batterie qui alimentent l’intérieur du fourgon, et comme on risque d’avoir un fort besoin d’énergie : chauffage, recharge batterie téléphone, ordi, drone….

Deuxième raison : on veut ne pas avoir besoin d’utiliser les douches et lavabos de notre véhicule en cas de gel. Ainsi pas de risque pour la tuyauterie. Donc un camping qui propose douches chaudes c’est un plus.

Troisième et dernière raison : on ne connait pas la station, on ne connait pas le coin, donc quoi de mieux pour découvrir que d’avoir à porter de la main une pléiade d’informations et de ressources pour partir à la rencontre de cette montagne, sans risquer de devoir bouger le véhicule à chaque fois. Ainsi, une prochaine fois, à une autre saison, nous pourrons surement prétendre à certains sites plus sauvages.

La vanlife & Les rencontres

Cette période étrange, synonyme de méfiance, stress, ou encore d’inconnus, nous aura au moins permis d’ouvrir le champ des possibles. Il est fort probable que nous n’aurions pas vécu les mêmes vacances si nous n’avions pas vécu avec ce virus. Cela aurait ressemblé à ça : levé, petit dej, saut dans les bottes de ski, remontées mécaniques, descente, remontées, redescente… vin chaud… luge… apéro… reblochon… au lit !

Et finalement notre semaine a plutôt ressemblé à ça :

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Rencontrer Estelle et Benoit qui habitent Annecy, venus à notre rencontre pour prendre le petit déjeuner et papoter.
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Découvrir les fromagers du coin et leur passer commande pour 2kg de fromage. Et encore on était des petits joueurs, nos voisins en ont pris pour 8kg…. snif, il n’en restait plus assez pour nous !
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Partager des apéros avec nos voisins d’emplacement de camping : Kim, Armand et Thomas. Venus d’Île-de-France également, ils nous ont abordé dès le premier soir. On rééditait l’expérience avec joie, le lendemain avant leur départ.
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Prendre le temps de se poser.
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Se balader sur la neige et descente en luge après avoir caressé les chèvres de la bergerie. Petite pause café avec le réchaud en bord de piste.
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Profiter de paysages tout juste sortis d’un rêve avec une météo incroyable. Comme le dit Agnes : « Je n’aurai jamais plus beau jardin que le monde ».
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Monter une piste bleue chaussures aux pieds et skis sur le sac à dos. Prendre un petit repas au sommet et redescendre tranquillement la piste, en savourant chaque mètre parcouru, avec un sentiment d’espace et de liberté que les vacances, habituellement bondées, ne nous auraient pas permises.

En bref, l’impression de voyager et découvrir autrement, sans se presser, sans sauter sur la moindre activité payante proposée, ne pas se retrouver agglutinés les uns aux autres, juste être là et savourer ! Et je vous assure qu’en cette période cela fait du bien, et je dirai même, pas seulement qu’en cette période, tout le temps.

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Pour finir cette superbe semaine, je vous raconte comment nos compagnons photographes Jérôme et Caroline, ont su sublimer cette semaine. Ils nous ont rejoints à la Clusaz, sur le parking des Chenons plus exactement, un lieu habituellement noir de monde car c’est le départ de nombreuses pistes et remontées mécaniques. Sur place, on a commencé à installer tous les accessoires et ouvrir Bubble en grand pour y installer la machine à fumer, car oui, Jérôme aime les effets spéciaux. Malchance, l’accumulateur n’est pas assez puissant pour la faire fonctionner. Mais c’était sans compter sur notre audace, une bonne rallonge de 40m et des voisins curieux sur leur balcon, qui ont bien voulu nous partager leur courant électrique. Quelques minutes plus tard, nous voici donc en mis en scène par
Jérôme et Caroline, usant de leur imagination et de l’image qu’ils avaient de notre petite famille. Et quel résultat mes amis ! Quel magnifique résultat !

Fidèle effectivement à notre image, moi dans les petits tracas du quotidien, Agnès sur son portable au sourire colgate et Emy impatiente ! Au passage je salue tous les curieux qui ont pu admirer mon royal postérieur mis en avant, car oui, une fois de plus afin de respecter notre image, j’aime me mettre en caleçon quand je bricole,
les aficionados des storys d’Agnès le savent déjà.

Si vous êtes fans comme on l’est, n’hésitez pas à aller voir les copains de notre part : https://www.foudimages.com/

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Une semaine vraiment splendide sous toutes ses facettes !
Les vacances d’hiver à la montagne avec Bubble : VALIDÉE À 300%

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