Départ pour la suite de notre parcours qui passe, je vous le donne en mille, La Marteille ! Comment ça vous ne connaissez pas ??? Mais c’est là où j’ai passé toute mon adolescence, lorsque j’étais consigné à faire les 12 travaux ! Ah oui mais normal que vous ne connaissiez pas, y avait juste CARAMAIL à l’époque, et je n’avais qu’un modem 56k donc pas moyen de faire un blog.
Étape numéro 2 : La Dordogne !
La Marteille
A peine arrivée devant le panneau au ⅔ effacé par le temps, qu’une émotion me submerge. C’est tellement de souvenirs cette baraque, bons comme mauvais, mais c’est le symbole d’une époque de la vie de ma famille, c’est comme de revoir sous mes yeux, toutes les scènes que j’avais gardé en mémoire.
Je pose pour une photo devant la façade et les nouveaux propriétaires me surprennent : “Vous voulez rentrer ?”. Me voici à fouler 18 ans plus tard le sol de cette maison et là tout s’emmêle dans ma tête : le jour où le père de ma soeur et ma mère nous ont annoncé qu’ils allaient acheter la maison, les semaines à vivre sous la tente en attendant de désaffecter les chambres, les heures passées à faire du mortier, ramper sous la chape de béton pour faire passer les tuyaux, la fois où j’ai traversé le sol du deuxième étage, les rigolades avec mon cousins Samy et les douleurs après des heures de travaux, les sketchs de mon frère et la fameuse finale de coupe du monde 1998 visionnée sur un gros téléviseur à tube cathodique…
C’est fou de pouvoir revoir tout ça. La maison est belle, la salle de classe à pris du cachet, sauf qu’ils ont abattu les murs censé préparer à une future chambre, les enf……. D’anglais qui ont racheté la maison juste après nous. Bon en même temps ça fait plus lumineux comme ça.
Le temps de discuter avec les nouveaux propriétaires, leur donner quelques détails historiques sur leur maison et nous repartons. Quelle émotion ! Cela vaut bien un détour par la base de Rénamon où, plus jeunes, nous jouions à la pétanque, naviguions sur les canoës, sautions dans la Dronne….
🌙 Night Spot : Vallée de la Vézère
Cette nuit sera un spot de Park4night, ne vous inquiétez pas les amateurs je ferai un article sur ce précieux outils que tout Vanlifer qui se mérite utilise. Le spot est déjà occupé par des jeunes qui discutent mais très vite nous sommes seuls pour la nuit. Le petit déjeuner face à la Vallée de la Vézère est un régal.
C’est marrant comme le fait d’avoir un point de vue te réjouis ! Et là, normalement, tapis dans l’ombre, calfeutrés et attendant la parade depuis le début de l’article, mes amis provinciaux : “ah le parigot il découvre qu’il y a d’autres décors que les murs de béton !”. J’aime l’architecture des immeubles Haussmannien en effet, l’impression d’être une fourmis perdu au milieu des tours de la Défense, mais je dois dire que les montagnes et les vallées me font grande impression. Le kiffe lorsque tu vis tes vacances sur la route, c’est de ne jamais te lasser du décors qui t’entoure.
Les grottes de Rouffignac
On en profite pour se mettre au frais dans les grottes de Rouffignac. D’ailleurs, petit conseil, même s’il a fait très chaud, prévoyez une petite laine pour aller dans les grottes car il faisait quand même 13°C ! Autant vous dire que la différence de température fait mal 🙂
A l’instar de tant d’autres grottes de la région, la Dordogne en regorge, nous voyageons au centre de la terre à bord d’un petit train, agrémenter par les commentaires d’un guide à l’accent chantant, cela nous rappelle le Canada et la visite d’un parc animalier. C’est quand même dingue de s’imaginer ces hommes avançant la lueur de leur flambeaux, jusqu’à parfois plus d’un kilomètre de l’entrée de la grotte, rampant sur les derniers mètres, pour dessiner ses animaux sur les murs ! La grotte est un livre d’histoire puisque des traces d’autres époques apparaissent, 1765, 1832….
Si vous hésitez à faire une activité dans le Périgord, après avoir englouti 3 blocs de foie gras entier, parcouru 3000 bornes à la rame et visiter une dizaine de troglodytes, je vous conseille fortement les grottes : Padirac, Lacave, Rouffignac, qui sont, à l’inverse de Lascaux, encore naturelles.