La sublime vallée des saints
Etant donné que nous faisons l’impasse sur la visite de l’île de Groix, pour la simple raison que l’archipel des Glénan nous avait déjà assez frustré comme ça et que le tarif de la navette est tout simplement abusé : 131 euros pour 2 adultes, 1 enfant et 3 vélos…. Nous décidons de faire un petit écart sur notre périple des côtes bretonnes.
Sur les conseils de ma mère, et à la recherche du village de mon grand-père, nous partons visiter la vallée des saints. Ce site historique installé sur ce monticule à la vue imprenable sur la vallée du Poher est tout simplement magique. Une île de paques bretonne. Plus d’une centaine de statues gigantesques entre 3 et 4 mètres sont tournés en direction de leur ville correspondante, Saint-Malo tête vers le nord-est.
Chaque année de nouvelles sculptures se dressent, représentant les moines venus d’Irlande, du Pays de Galles ou de Cornouailles anglaises pour évangéliser la Bretagne. Le lieu est gratuit, il ne subsiste que grâce aux dons. C’est un véritable enchantement pour les yeux et pour l’esprit. Le lieu est difficile à quitter, nous jouons à nous décerner chacun un monument correspondant à notre caractère, les surprises sont au rendez-vous.
Saint Servais, le village de mon grand-père
La première fois je m’étais trompé de ville… Mais quelle idée de donner le même nom à plusieurs communes. « Comment ça je ne suis pas au bon Saint-Servais ? Ah c’est Saint Servais du 22 et pas du 29…. »
Cette fois la ville est donc la bonne. La Mairie qui fait poste en même temps est ouverte, ouf ! un exploit dans ce petit village, un vendredi après-midi lendemain de 15 août. L’agent qui nous reçoit est une ancienne d’ile de France. Rien qu’à voir l’expression de son visage lorsqu’on lui annonce que l’on réside près de la défense, on comprend pourquoi elle est partie s’expatrier dans ce petit coin de verdure, au calme. Elle me remet le fameux sésame, l’état civil de mon grand-père ! C’est avec une profonde émotion que nous errons à la recherche de la tombe de mes arrières grands parents, mais sans succès.
Cette étape a réveillé une soudaine envie de constituer son arbre généalogique. Peut-être lors de nos prochaines escapades.