Mission Mexique // Part. 1 Paris-Cancun par Eurowings

Lundi 6 août, 5h45 le réveil sonne…bip…bip…bip… En vérité, ça fait depuis 2002 et l’invention du première Iphone, que désormais ma sonnerie de téléphone ressemble davantage à un son venu de l’espace d’une galaxie nommée Loundgtown. Mais pour vous aider à vous imaginer la scène je me forcerai à n’employer que des figures de style simple, basique.

Paris – Düsseldorf

Bref, ça fait des mois qu’on en rêve, des semaines que l’on passe notre temps à magasiner le moindre accessoire de voyage qui nous sera potentiellement utile, mais qui au fond ne le sera jamais, mais qui a le mérite de nous faire miroiter que la date est proche. Il est bien sûr question des vacances !!!! Et accessoirement, d’une destination choisie au hasard des pages d’un livre, sur les plus beaux spots de plongée du monde, offert par ma chérie.

L’excitation est donc à son comble et c’est à peine si nous ressentons le poids des heures manquantes. Notre chauffeur du moment est arrivé, mon poto Ahmed, qui a insisté pour nous accompagner malgré l’heure matinale et la destination lointaine. Direction Roissy Charles de Gaulle.

Le périple se fait assez rapidement jusqu’au point d’embarquement, je vous épargne donc les détails d’un enregistrement de bagages inexistant, puisque nous ne détenons que des bagages cabines, un passage frontière des plus épisodiques, et d’une petite erreur de parcours entre deux portes d’embarquement.

Nous attendons sagement nos amis les GJ nommé ainsi depuis que Julien à décidé un beau matin de demander sa femme en mariage un couteau à la main. Les GJ arrivent, leur poussette casée dans la soute, muni de leurs bagages et de leur siège auto, question : passera-t-il les portes de la cabine ? Le sujet de cette phrase est bien entendu le siège auto, il est absolument hors de question pour moi de faire une quelconque allusion à mon ami Julien dans pareil circonstance. Manque de bol, les hôtesses demandent à laisser le siège en soute. Il faut espérer qu’il ne se perde pas en route.

Notre recette à nous pour tenir l’objectif d’une valise cabine chacun : un petit sac de fringues, pas énormes, juste le strict nécessaire pour tenir 3 jours, nous laverons au fur et à mesure. Une paire de chaussures fines de type décathlon rayon sport aquatique, une trousse de toilette et une serviette type à nouveau décathlon (comme plus de 90% des français, vous remarquerez que nous sommes des aficionados de la marque à fond la forme), une paire de palme, un masque et un tuba enroulable. Et pis c’est tout… enfin me concernant je rajoute la gopro et le drone. A quoi ça sert d’avoir un tel engin si ce n’est pas pour l’utiliser dans ce si beau pays. Concernant les batteries (c’est une question qui revient à chaque forum sur les voyages en avion), sachez que j’ai tout de même acheté 2 sacoches à batteries.

Ainsi pas de souci pour passer le contrôle, ils ont pu se rendre compte à quel point le système est safe. Nous embarquons sans trop de retard et c’est parti pour 1h de septième ciel, les genoux pliés, la tête penché, les coudes en arrière et tic et tac, et tic et tac hin hin ! (référence à une célèbre chanson d’animation).

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Düsseldorf – Cancun

Une montée et une descente plus tard, nous voici à Düsseldorf. Pour ma première fois en Allemagne je ne risque pas de rater l’inoubliable, bière allemande ! Verdict : ouai bah c’est de la bière, c’est jaune, amer, ça fait des bulles et ça paraît rafraichissant. En gros, ça fait le taf quoi !

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Alors que nous finissons d’ingurgiter notre troisième collation du moment, je m’éclipse pour répondre à des besoins naturels que seul l’homme peut assouvir debout, et quelques femmes extrêmement agiles, pensant à notre futur voyage de 11h…heureusement que nous avons eu l’excellente idée de réserver les places en début de rangées, celles qui présentent le plus de place pour les jambes…Comment ça ???? On appelle nos noms au micro ??? J’ai beau n’avoir jamais fait allemand en 3ème langue, je comprends tout à fait lorsque l’on m’appelle. A peine à avoir refermé le dernier bouton de mon pantalon, je me rue alors vers mes camarades de bonnes fortunes et m’empresse de leur annoncer que nous sommes attendus au comptoir d’embarquement, aurions nous rajouté une heure de trop à notre montre ? Il n’y a pas de décalage horaire à Düsseldorf ?

Mes très chers amis, c’est avec une profonde fierté et une immense joie, que j’ai l’honneur de vous présenter l’une des meilleures nouvelles qui m’ait été annoncé dans ma vie, avec bien évidemment très loin devant en première position, la naissance de ma fille (mais en même temps c’était prévu qu’elle sorte la gamine au bout de neuf mois donc pas trop de surprise quand même) et également, le premier « je t’aime » de ma femme (mais en même temps, vu le paquet que j’avais mis pour notre premier rendez-vous, elle ne pouvait que succomber, AÏEUUU, désolé je viens de me prendre un coup de taquet pour cette allusion vaseuse). Je vous décrivais donc la meilleure nouvelle depuis très longtemps : nous sommes surclassé en classe Business… Dans pareil cas, il y a trois type de personnalités :

• Le Jouïssif : regardant déjà le site de la compagnie en long, en large et en travers pour lire exactement tous les avantages de la classe business. Il s’imagine déjà commandant du champagne aux hôtesses, allongé dans un lit de 2 sur 2 et regardant les danseuses du ventre, suspendue à une barre de pole-dance.

• Les Suspicieux : cherchant la faille dans le système. Ils sont habitués au coup de Trafalgar, ce n’est pas à eux qu’on va la faire à l’envers. Des promesses ? Ils en ont connu des tonnes, et rares les fois où elles se sont révélées à la hauteur de leurs espérances. Pour eux, il y a surement un petit quelque chose en plus mais pas de quoi saliver.

• L’Enthousiaste refoulé : les arguments du jouissif ne sont pas passés inaperçus. Elle aimerait bien crier de joie, se rouler en boule sur le sol et s’écriant : « j’espère qu’il y a du wifiiiiiiiiiiiiii !!!!! », mais elle n’en fera rien, elle connaît trop bien le visage désespéré de son cher et tendre, la regardant s’enthousiasmer pour une plante verte ou une photo sur Instagram, et à l’horreur de passer pour une naïve à ses yeux. Elle tente le self-control mais l’émotion dans ses yeux la trahi déjà.

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Après tant de suspens : victoire du Jouïssif qui ne pourra s’empêcher de s’attribuer le mérite de cette bonne nouvelle comme si il en était le commanditaire. Et bien pour une première, c’est une première 😉 (Jean Blaguin humoriste). Après avoir testé tous les gadgets de cette partie de l’avion, avoir fait 30 selfies avec les 10 autres passagers Business, appelé 40 fois les hôtesses pour leur demander un cocktail gratuit , nous parvenons à nous calmer au bout du 4ème film maté sur notre écran orientable personnel…11h d’avion c’est quand même long, dit l’Enthousiaste au bout de 3h de trajet….

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